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La dirigeante de l’année

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Comme pour d’autres distinctions individuelles, il est toujours difficile de sortir un dirigeant parmi d’autres, tant l’investissement des uns et des autres, chacun à leur niveau mérite notre respect et nos remerciements. 

L’an dernier, nous honorions les dirigeants de l’US Artemare. Pour cette année, le choix s’est porté du côté d’Oyonnax avec Véronique Beaudet. 

Lorsque vous allez à Oyonnax, vous avez de grandes chances de la trouver dans la salle. Cette maman de 2 filles, Julie (27 ans) et Ludwine (22 ans) a le cœur sur la main. Elle a découvert, comme de nombreux dirigeants, le basket grâce à ses 2 filles. Ensuite, sa profonde gentillesse et son dévouement la pousse à s’investir dans le club. Le cœur sur la main et désireuse, elle est toujours prête à donner un coup de main. Assistante pour les enfants en situation de handicap dans la vie professionnelle depuis plus de 8 ans, son plaisir passe par celui des autres. Malheureusement une maladie, la sclérose en plaque, diagnostiquée en 2002 l’empêche d’en faire encore plus. Avant l’arrivée du COVID, et malgré n’avoir jamais pratiqué le basket, elle va pourtant jouer avec sa fille. Avec cette maladie, elle ne peut plus travailler. Cette période d’inactivité dégrade son état. Si tout est loin d’être au beau fixe, les dernières périodes sont encourageantes. Le basket reste pour elle un moyen de combattre cette maladie. En s’occupant des autres, elle ne cogite pas sur son état. Loin de s’apitoyer sur son sort, elle repousse ses limites en prenant l’année dernière la présidence du club d’Oyonnax. On ne va pas se mentir, l’image du club est loin d’être idyllique, mais cette femme au caractère bien trempé, veut inverser la tendance. Et si tout n’est pas des plus rose, elle peut s’enorgueillir de quelques éclaircies à commencer par Médiné Koyuncu jeune coach des U13 filles, véritable rayon de soleil des finales 2024.

Dans un contexte particulier, la route est encore longue pour Véronique Beaudet et son équipe, de redonner une image plus policée de l’USO basket, mais cette courageuse battante, au cœur sur la main trouvera certainement les solutions pour y parvenir. 

Merci pour tout Véronique.