En quelques années, BeBasket est devenu une référence incontournable dans le paysage médiatique (sur la toile) du basket français, et ce, grâce à la persévérance et au travail acharné d’un jeune bressan en la personne d’Alexandre Lacoste.
Bercé par la JL Bourg, entre autres, Alexandre, toujours attaché à sa région de coeur, a « fui » la grisaille bressane pour le soleil de Marseille. Ayant déjà suivi 5 compétitions internationales de basket, dont la dernière coupe du monde aux Philippines, il naviguera, cet été, entre Lille et Paris pour suivre les tournois Olympiques. Le coup d’envoi du premier match, le 27 juillet prochain, mettra un terme à un compte à rebours commencé il y a maintenant 2 ans :
« Nous avons commencé les démarches pour obtenir une accréditation en 2022. On a commencé à sentir que les Jeux, c’est une autre dimension. Pour une coupe du monde, l’accréditation prend, quelques jours, tout au plus. Et même si nous avons notre précieux sésame, il nous fallait, initialement la retirer à Paris. Finalement c’est par la poste que je vais la recevoir et il me faudra la faire valider dans un centre média sur Marseille. »
Ce qui ressemble déjà à un parcours du combattant, ne fait que commencer pour Alexandre : « Notre accréditation ne nous assure pas de pouvoir assister à toutes les rencontres dans la salle. Nous attendons quelques précisions quant à l’organisation, mais tous les médias du monde entier veulent assister à cet évènement. Nul besoin d’être un grand mathématicien pour deviner que tout le monde ne pourra pas être dans les salles. Je ne sais pas comment ça va se passer lors du tournoi (certainement le CIO), mais Vincent Duluc (autre Bressan), président de l’union des journalistes de sport en France (UJSF) a du se faire quelques cheveux blancs pour la gestion de ces sésames pour les journalistes Français. (6 000 demandes du monde entier on été traitées [Sur ces 6000, nous avons 4 Bressans : Thomas Berjoan, Vincent Duluc, Giovanni Marriette et moi même]). En plus de ces soucis là, il va y avoir les déplacements sur Lille et Paris, mais aussi ceux entre les salles et notre logement. Je suis prêt à vivre 15 jours de dingue, mais il va falloir tenir le coup. »
Sur l’atmosphère des JO, Alexandre avoue ne pas être encore totalement dedans : « La première partie des Jeux se déroulera à Lille. Nous n’aurons certainement pas, l’ambiance « olympique » avec le village et tout cela. Ensuite, le tirage au sort des groupes en mars dernier a été le premier vrai point qui m’a fait penser que les JO étaient dans peu de temps. Le 2 juillet prochain je serai à Athènes pour le TQO avec la Slovénie, Croatie, République Dominicaine, Nouvelle Zélande, l’Egypte et la Grèce. Ce sera, pour moi, le véritable lancement des Jeux. Pour l’instant nous avons été dans l’administratif. La gestion des déplacements… Avec le TQO, nous allons pouvoir parler sports « pick and roll, dunk, passes décisives… » Ca va monter en puissance ensuite jusqu’à l’ouverture des jeux et les premiers matches du 27 juillet prochain. Nous aurons certainement le tournoi le plus relevé de l’histoire et j’aurai la chance, que dis-je, le privilège de pouvoir le vivre en direct, dans une ambiance certainement incroyable. »
Même si celui, qui espère fêter ses 31 ans le jour des 1/2 finales avec un cadeau des bleus, se sent privilégié, il n’en oublie pas le revers de cette médaille : « La charge de travail durant cette quinzaine olympique va être dingue. Entre les matches des filles, des garçons, du 3×3 que nous tâcherons de suivre pour les phases finales, nos journées serons de véritables marathons. Mais ce seront 15 jours exceptionnels dans ma vie, et il faudra être prêt. C’est le prix à payer pour assister au plus grand tournoi de tout les temps avec une pléiade de stars et les meilleurs du moment. Sur les 12 équipes en lice, 8 ou 10 peuvent jouer une médaille ! Du jamais vu. »
Au travers de l’emploi du temps gargantuesque qui l’attend, Alexandre espère s’octroyer une journée off pour assister aux compétitions d’athlétisme, mais cette journée sera conditionnée par le calendrier du basket (sous entendu, plus l’équipe de France ira loin, et plus la journée « off » s’éloignera). » Ce n’est pas que nous ne voulons pas qu’Alexandre ne profite pas un peu de la situation, mais si sa journée est conditionnée à l’or de la bande à Wemby ou des filles, alors on ne va pas être sympa pour Alexandre.
Nous lui souhaitons en tout cas de profiter pleinement de ce moment unique et de nous raconter de superbes histoires sur ces jeux hors normes.