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Giovanni Marriette emporté par la foule

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Giovanni Marriette vient de vivre la plus improbable. Excitante. Aventure. Incroyable… période de sa vie. « Suivre les JO pour Trastalk cet été sera très certainement mon Graal professionnel et humain. Tout était parfait : l’accueil, le placement, l’ambiance, les émotions… Je ne peux trouver des mots pour qualifier ce que je viens de vivre tellement c’est fort. »

La magie des Jeux

« Dès mon arrivée j’ai été plongé dans une atmosphère bienveillante. La magie des Jeux n’est pas un vain mot. Il y a véritablement une « trêve olympique ». Tout le monde fraternise, communie, chante… C’est incroyable. Mais ça ne s’explique pas. » Pour imager cela, l’ami Gio retrace la soirée 3×3 du mercredi où la France joue contre la Serbie : « Le match des Français contre la Serbie a commencé et la pluie s’invite. Mais pas la petite pluie fine. Une vraie belle averse. Le match est arrêté. Le public pourtant pas abrité, reste en place et le DJ balance des sons. Les spectateurs chantent à l’unisson pendant 30′. Quand le match reprend, les joueurs ne peuvent pas s’échauffer tellement l’ambiance est forte. Ils ne peuvent pas s’entendre. Le match se termine. La France perd. Et moi, je termine avec les supporters ! C’était… pff… une autre planète. »

Des Jeux connectés pour le partage

« Avec les écrans géants disposés un peu partout sur les sites, nous pouvions suivre les autres compétitions. Dès qu’il y avait une médaille Française sur un autre site, ça hurlait et vibrait dans les tribunes de la Concorde. Les jeux étaient « hyper connectés » mais pour le partage. Pas pour rester tout seul devant son écran. Ca donnait des poils. »

De Ceyzériat à Paris. De l’AinStar aux JO

« Trashtalk est une grande famille et nous avons vécu ces jeux comme une famille. Chaque soir après les épreuves on se retrouvait dans l’appartement que nous avions et nous parlions de quoi ? Des jeux bien entendu. Pas que du basket. Nous avons pu faire une émission avec les athlètes du tir à l’arc mais aussi du tennis de table. Mais j’ai eu le privilège de pouvoir vivre les Jeux avec Benoît Carlier. Nous nous sommes connu lors du premier AinStar de Ceyzériat où ils nous aidait à distribuer des flyers. Et là, nous étions tous les 2, ensemble, pour couvrir les Jeux. Humainement ça n’a pas de prix pour moi d’avoir pu partager cela avec lui. »

Souvenirs pour la vie

« Je vais certainement vivre des choses super sympas dans les années futures, mais ces Jeux !? Ca restera le Graal. Tu me demandes de sortir 3 souvenirs !? Il y en a tellement… Le premier est celui qui j’ai raconté plus haut avec le France-Serbie en 3×3.
Le 2e, c’est la 1/2 finale contre la Lettonie, toujours en 3×3. L’équipe de France est un groupe que je connais très bien. A la fin du match, avant d’entrer en zone mixte je m’assois pour me remettre et je me mets à pleurer. Passe ensuite Franck Seguela qui me voit et qui crie : « Gio ! Tu as pleuré ? » en se marrant. Et là il me prend dans ses bras et rebelote, je verse mes larmes avec lui. Leur parcours c’était frais. Simple. Emouvant. Beau.
Le 3e c’est le podium de l’équipe de France des filles. Ce match est la dernière épreuve des JO. On ferme ! Nous passons à quelque centimètres d’une égalisation et d’une possible médaille d’or. Quand elles montent sur le podium. Que la marseillaise est entonnée, je ne suis plus journaliste. Je chante aussi, et je pleure. C’est la fin des JO. Nous terminons sur une défaite d’un tout petit point. Les émotions s’évacuent par les larmes. »

Un shoot d’adrénaline

« Toutes ces émotions nous ont permis de tenir le coup. Car physiquement je n’ai dormi qu’au maximum 4 heures dans une nuit. Sinon c’était levé à 6 heures pour fermer les yeux à 4 heures du mat. Entre la prépa des matches, les déplacements, les matches, les débriefs, les ITW… Ca fait de longues journées. Mais encore une fois, nous tenons grâce à tout ce qui entoure les jeux. J’étais comme en suspension dans l’air. Et puis quand tu croises, en 1 heure de temps : Tony Parker, Pau Gasol, Kevin Durant et Lebron James !? Des joueurs que j’avais l’habitude de voir qu’à la télé ou en poster. Les croiser en vrai, ça te fait oublier toute la fatigue. »

Pas de blues…

« Pour l’instant je ne suis pas touché par le fameux « blues post évènement ». Ca viendra peut être, mais j’avais anticipé cela. Je suis sur un projet de livre pour Octobre prochain. Ca m’oblige à être concentré sur ce projet avant tout. Sans cela, j’aurai certainement gambergé ou tourné en rond. Si ça doit venir, je préfère que cela soit d’ici quelques temps plutôt que maintenant. Et puis je vais aussi avoir la reprise des entraînements avec la « 2 » de Saint Rémy en Pré régionale. C’est à peu près le même niveau que la finale Olympique, mais c’est tous les week end ! En tout cas je savoure et me nourri de ce que j’ai vécu. C’est une chance, même si j’ai travaillé pour. Je tiens à remercier Thomas Berjoan en tout cas pour m’avoir aider avec l’accréditation. »

Merci

Giovanni, comme Manon Fontaine, Thomas Berjoan, Alexandre Lacoste ont pu suivre les Jeux au plus près. Une expérience exceptionnelle où les chansons d’Edith Piaf : « L’hymne à l’amour », « Emporté par la foule » ou de Johnny Haliday « Que je t’aime » n’ont fait que sublimer cette épreuve qui retrouvait le public pour la 1e fois depuis… 2016 ! Une éternité…
Merci à eux et à tous les journalistes de nous avoir fait vibrer, tout comme aux athlètes et équipes, quelque soit leur pays.

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