Interviewer Giovanni Marriette sur l’actualité basket, c’est prendre un bon bol d’air frais, et en ces temps ou la chaleur étouffante nous accable un peu, l’entretien que nous avons eu avec lui a fait un bien fou.
Et avec, enfin, l’arrivée de l’été, l’actualité de Giovanni est bien chaude et va devenir bouillante dans quelques semaines. Tout d’abord, il a été, toute l’année, l’un des meilleurs, voir le meilleur, attaché de presse de Zaccharie Risacher. S’il avait pu, il aurait fait la « pom pom boy » dans la tribune de presse d’Ekinox. Alors autant vous dire qu’avec la Draft ce mercredi, « l’ami Gio » était excité comme une puce a suivi cela tel une groupie de Taylor Swift. Reste à savoir s’il va demander sa mutation pour la ville du Coca, chère à Cola, pour la saison prochaine afin de suivre les pérégrinations de son nouveau poulain. Un transfert entre Saint Rémy et Atlanta serait l’affaire du siècle pour l’équipe américaine.
Bref, on s’égare un peu en essayant de faire du Giovanni, mais il est difficile de lui arriver à la cheville. Alors on va reprendre un peu notre fil en enchainant sur la prochaine activité de Giovanni, qui va suivre, pour le site TrashTalk, les JO de Paris et plus particulièrement le 3×3. A 40 ans, cette « promotion » est une forme de consécration pour celui qui a reçu sa carte de presse en cours d’année : « J’ai l’impression de vivre un rêve. Pour un passionné de basket comme moi, suivre les JO au plus près est une forme de Graal. C’est le toit du monde. Et je suis très fier d’avoir participé au lancement du 3×3 dans l’Ain, car sans cela, je n’aurai certainement pas été sollicité par ma rédaction pour suivre les épreuves de 3×3 à Paris. »
S’il s’attend à vivre une expérience unique dans sa vie, Giovanni est conscient des difficultés qui l’attendent : « Cela sera ma première compétition internationale ! Mais le programme s’annonce chargé. Les épreuves se dérouleront sur la place de la Concorde sous le dôme de la FIBA su 30 juillet au 5 août. Les 8 équipes masculines et féminines s’affronteront toutes les unes contre les autres avant les phases finales à élimination directe. Sur certaines journées, le programme annonce très, très copieux avec pas moins de 16 matches le 1e août, et autant le lendemain, avec un premier match à 9 heures et le dernier à… 23h05 !? Il va falloir être costaud pour tenir à la fois mentalement pour l’écriture et physiquement sur ces 6 jours de compétitions. »
Heureusement pour Gio, les rencontres des autres journées commencent en fin de journée ce qui devrait lui permettre, avec sa grande curiosité de se tourner vers d’autres disciplines : « Si notre média est axé sur le basket, mais avec notre philosophie du 2e degré et notre ouverture, nous ne nous interdisons pas d’écrire sur d’autres sports avec un regard décalé. L’objectif est de faire vivre à nos « followers » les JO sur le même ton que nous parlons du basket en général. Nous ne manquerons pas de surligner ce qui pourrait nous paraître incroyable. »
Claustrophobe, Giovanni ne peut pas utiliser le métro. Après chaque journée, il aura 40 mn de marche à faire entre la Concorde et son logement pour se reposer. Mais là encore, point de négatif chez Gio : « Ces transferts à pieds me permettront de ressentir l’atmosphère des JO à plein poumons. Ca me fera aussi une soupape de décompression, car après le 3×3 nous tenterons de suivre la fin du 5×5. Mais j’ai hâte d’y être ! »
Enthousiaste, Giovanni l’est tout autant sur le niveau qui l’attend : « Nous aurons 8 équipes filles et garçons de très haut niveau. Chez les filles, si les bleues n’ont pas de médaille, je pense que cela sera une véritable déception et contre performance. 4e à Tokyo lors des JO de 2021, 2e au championnat du monde de 2023, elles ont les moyens d’aller chercher l’or. Mais les USA avec leur culture de la gagne et leur état d’esprit unique aux JO ne seront pas facile à déloger. Les garçons, qualifiés sur le fil pour Paris, ils seront outsiders et une médaille serait une belle surprise. Que cela soit en filles ou en garçons, les compteurs sont vraiment mis à 0 pour ces JO et tout le monde à sa chance. Faire un pronostic est quasiment impossible. Je sais juste une chose : On va se régaler. »
Giovanni, sera avec Alexandre Lacoste (BeBasket) (sur la photo), Thomas Berjoan (FIBA) et Vincent Duluc (UJSF et l’équipe) parmi les privilégiés pour suivre les JO de Paris et les épreuves de basket. Ces 4 Bressans nous feront vivre à leur manière de fantastiques JO avec on l’espère, pour le 5×5 et le 3×3 de belles médailles pour nos équipes bleues !