Pour pallier le retour de Marie Goireau sur le chemin de l’école, le comité de l’Ain a engagé Samuel Coet en qualité d’agent de développement.
Né à Orange, Samuel a passé toute sa jeunesse en provence à proximité d’Aix et d’Avignon au pied du mont Ventoux. Avec ses 3 frères et 2 soeurs, le sport a une place prépondérante au sein de la famille Coet : « Mon papa a fait du foot, mais aussi de la natation du judo et du karaté et ma maman a toujours eu une activité physique pour se maintenir en forme. Mes frères sont au foot et une de mes soeurs fait de la gym et la plus grande du hand. Et moi je fais du basket. »
Après avoir tâté du ballon rond, Samuel, découvre le basket à l’âge de 13 ans et adhère complètement à l’état d’esprit de ce sport : « J’ai trouvé au basket un style beaucoup plus en adéquation avec mes aspirations qu’au foot ou ailleurs. Le style vestimentaire, l’esprit US… me conviennent parfaitement. » En arrivant sur Bourg en Bresse, Samuel a intégré la « dream team » de la CTC CSP01-St Rémy 3 et Giovanni Marriette. Il apporte sa taille (1.92) et son expérience au poste d’ailier fort acquise lorsqu’il jouait avec Marseille et Avignon (Le Pontet) en U18 France 2e division.
Ayant vécu durant 3 ans au Sénégal, Samuel a participé au développement du basket en aidant à la création d’associations pour le basket féminin et le mini. Un projet bien au delà de la simple pratique de la balle orange : « Nous avons profité de ces structures pour sensibiliser les jeunes populations aux problèmes sociétaux comme les grossesses non désirées, les MST… Le basket était un très bon moyen pour toucher et sensibiliser la population à ces problèmes au Sénégal. »
De retour en France il a suivi son épouse, Modesty, sur Bourg en Bresse qui suit une licence Assurance et finance au sein de l’antenne de Lyon 3. A la recherche d’un emploi, Samuel a été sensible à l’annonce du comité lui permettant ainsi de travailler dans sa passion : « J’ai un intérêt pour les nouvelles déclinaisons du basket (3×3, tonik, santé…) mais aussi le basket au sein des entreprises. Il y a des choses à créer en plus du 5×5 traditionnel et le challenge est très enthousiasmant. »
Les clubs ne seront pas surpris de rencontrer Samuel au cours de cette saison. Le comité est heureux de compter un nouveau collaborateur afin de poursuivre le développement du basket Aindinois. Bienvenu à Samuel.